Archives 2004-2018

2016-2018

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Hybridation#1-1

Hybridation#1-2

Hybridation#1-5 (2)

Hybridation#1-3

Hybridation#1-6

Hybridation#1-8

Collection présentée dans le livre « Céramique » aux éditions Pyramid en 2019

Gaëlle Guingant-Convert revient à Terralha avec l’exploration d’un nouvel axe de travail. Curieuse du vivant et de ses formes invisibles à l’œil nu(le monde moléculaire avec les séries des « spores », « carbones », « passages »…), elle se tourne aujourd’hui vers la rencontre d’un objet céramique avec un objet du quotidien. L’objectif n’est pas seulement de créer une nouvelle combinaison incongrue, surprenante mais surtout d’effectuer une transgression.
La sculpture se crée de l’association d’une pièce céramique et d’une forme en ouate recouverte d’un collant polyamide. GGC vient heurter notre appréciation traditionnelle de l’œuvre céramique. Si ses terres sont toujours aussi qualitatives, elle se joue de notre goût pour le bel émail, l’effet de texture recherché, l’œuvre de la main. dérangeantes, ces combinaisons génèrent leurs propres repères esthétiques, dominés par le contraste ou, au contraire, les similitudes entre les effets de matières : dur/mou, motifs/uni, rugueux/lisse… Mêlés, les éléments n’en forment plus qu’un, nouvelle espèce, être hybride, « mutations possibles » du vivant.

Terralha 2018

2018 Chimères


2016

Trente gouttes aux reflets mordorés, en lévitation au cœur du four bouteille de l’ancienne poterie de Gradignan en Gironde.
Four-bouteille-gouttes, contenant et contenu se font ici écho. Par leur aspect mordoré, l’émail de ces gouttes évoque sans équivoque, celui qui s’est accumulé au fil des cuissons sur les parois du four, durant plus d’un siècle. Mais ces gouttes sont aussi celles du vin, autre patrimoine de Gradignan..

Valérie Déchaut-Genest So Mag Sud-Ouest

2016-2018 « Sponges » Mix-média


2013-2016


2010 – « Carbones »


2007-2009


Lettre à Gaëlle


« A brûle-pourpoint, comme ça, me voilà en train d’écrire quelque mots sur le travail et la personne que j’ai eu le plaisir et l’honneur d’inviter pour le marché de la place Saint-Sulpice à Paris, grâce à l’aimable et magnanime proposition de l ‘association Paris potiers. C’est toi.

Puisqu’il m’est loisible de le faire, pardonne ma prétention de prendre la parole et de parler de toi. Certes je ne tintinnabulerai pas à tire-larigot pour vanter les qualités de mon invitée mais sans lésinerie, je vais tâcher d’exprimer quelques sentiments que m’inspire le travail de Gaëlle Guingant-Convert.

D’abord, je voudrais dire que le beau et la séduction n’excluent pas, heureusement la profondeur de l’œuvre et n’est pas synonyme de superficialité, n’en déplaise à certains…

Si je parle de ton travail cela vaut aussi bien pour toi, ta gentillesse en plus, j’espère que tout te sourit et conspire à te sourire, mais là n’est pas la question…

La fragilité n’est qu’apparence, tes œuvres sont architectures de boue mais, debout, malgré les marques d’érosions, eaux et vents mêlés. Peut-être le résultat d’insectes destructeurs, d’insectes gloutons qui rythment les marques de leurs morsures dans la glaise, laissant leurs empreintes, comme une écriture, un message au futur dans une langue à inventer.

Ou au contraire, des bêtes bâtisseuses construisant des alvéoles géantes de dentelles de terre figée prenant de-ci delà, des bouchées d’argile pastel pour bâtir les nids de leurs nymphes en gestation.

Chrysalides de vent pour rêver d’autres choses et créer en un tourne main un autre monde avec de l’audace et du talent après que les voiles des brumes soient montées dans un ciel indompté, sans vergogne, œuvre d’un titan. »

Michel gardelle 2007

2004 -2013